samedi 20 décembre 2014

La Mirandaise

futur taureau du lycée
Cette race bovine ancienne (herd-book créé en 1897) typique du Gers, est aussi appelée Gasconne Aréolée, ce qui indique des ressemblances avec la Gasconne. Son berceau se trouve précisément dans la vallée du Gers (rivière), entre Masseube et Fleurance. On la trouve principalement dans la partie sud des arrondissements de Mirande (ville qui lui donna son nom) et Lombez, et cela depuis son origine.



      1. Les caractéristiques de la race

  • TAILLE : La vache mesure 1.38 m au garrot pour 650 kg et le taureau 1.50 m pour 900 kg 
     
  • ROBE : Elle porte - une robe gris clair (parfois nuancée de roux), le bord des oreilles est également dépigmenté

                               - des muqueuses sombres (noires) comme la gasconne, mais le tour des yeux (d'où le terme aréolée), de la vulve et des testicules est rosé
                              - les onglons sont noirs

     - ses cornes sont blanches aux extrémités noires 

    un bœuf et une vache du lycée
     
  • VALORISATION : Cette vache est élevée pour sa viande de qualité (valorisée avec les marques « La vache de mon voisin et le veau Lou Bethet » )
     
  • CARACTÈRE : Ces bêtes sont calmes et dociles.

Cette race était réputée pour sa puissance dans le travail : elle pouvait réaliser les travaux des champs dans des terrains lourds, parfois très escarpés (les coteaux gersois). C'est une race très rustique, qui résiste bien à la chaleur,et qui permet de valoriser des pâtures et du fourrage de médiocre qualité.  Avec la mécanisation, elle est devenue une bonne race allaitante, à la viande savoureuse et peu grasse même si elle reste moins productive que la Charolaise ou la Blonde d'Aquitaine. Elle présente un bon développement squelettique, avec des membres très solides, une très bonne fécondité et vêle sans difficultés.


          2. La population




 Elle était estimée à environ 180 000 individus dans les années 1930, sa population a ensuite chuté en 1985 : on comptait 88 femelles vivantes. Depuis, sa population est remontée à environ 400 femelles réparties sur 79 troupeaux. Dans les années 1980, compte tenu du faible nombre de vaches, quelques éleveurs ont fait inséminer leurs vaches avec des Piémontais afin de renouveler le sang. Puis en 1981, la Mirandaise fait l'objet d'un programme de conservation afin de pouvoir constituer un stock de semence (insémination artificielle) varié pour assurer la reproductionàa long terme (maintenant disponible 16 taureaux Mirandais pour une insémination), recentrer la race sur son standard et faire la promotion de cette race pour obtenir des labels pour sa viande de qualité supérieure .

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